Le jardinage émotionnel

Le jardinage émotionnel

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Nos émotions sont notre état d’esprit projeté sur notre environnement extérieur.

Si cet état est le bien-être, l’amour et la paix, alors nous les projetterons autour de nous et par conséquent nous les ressentirons.

Mais si nous sommes en proie au doute, à la peur ou à l’inquiétude, nous projetterons cette angoisse sur le monde extérieur : c’est donc cette réalité que nos sens nous transmettront…
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Dans son ouvrage « Les 3 émotions qui guérissent », Emmanuel Pascal démontre qu’il existe des émotions et des sentiments guérisseurs sur les plans physique et psychologique.

Ces émotions et sentiments sont connus des traditions spirituelles et des médecines traditionnelles et leurs effets ont été confirmés par la science.

Nous avons la capacité à les cultiver et à les faire grandir jusqu’à ce qu’ils occupent la place principale dans notre esprit et notre corps…
Nous pouvons même favoriser leur croissance par la pratique régulière de la cohérence cardiaque.
Le jardin de la psyché demande un entretien régulier et à vie.

Alors, n’hésitons pas !

Grattons la terre de notre jardin intérieur…

Le jardinage émotionnel est une activité agréable qui apporte vite des résultats :

*Nous nous sentons, chaque jour, plus heureux de vivre,

*Nous sommes plus créatifs dans notre vie personnelle et professionnelle,

*Nos relations avec les autres sont facilitées,

*Nous résistons mieux aux infections et aux maladies…

Nous avons mis en culture les émotions guérisseuses.

À présent qu’elles poussent et ont pris de la vigueur, le jardinier que nous sommes se sent le courage de s’attaquer aux plantes parasites que l’on appelle communément émotions négatives.

Émotions positives / Émotions négatives...
La psychologie retient cinq émotions négatives principales qui sont un résumé de toutes les autres :

la colère, la peur, le dégoût, la honte, la tristesse…

Si nous les considérons comme négatives, c’est parce qu’elles sont inconfortables.
Et si elles sont inconfortables, c’est parce qu’elles ont pour fonction de nous préserver de certaines situations ou de certains comportements.

Elles nous poussent à changer. 
Les traditions spirituelles se sont beaucoup intéressées aux sentiments et aux émotions perturbateurs de notre bonheur.

Le bouddhisme tibétain n’utilise pas le terme d’émotions mais d’afflictions.

Quant à la psychologie, elle retient trois états d’être particulièrement préjudiciables à la santé du corps et à la longévité.

Ces états correspondent à trois émotions négatives de base qui deviennent délétères quand elles s’installent profondément en nous, soit par leur intensité, soit par leur durée : la colère, la tristesse, l’anxiété.
La régulation émotionnelle consiste, non pas à rester au centre, mais à y revenir. Autrement dit, vivre pleinement les émotions et revenir au calme dès qu’elles ont joué leur rôle, prêt à en vivre de nouvelles.

Une des méthodes utilisées pour réguler les émotions négatives consiste à superposer la cohérence cardiaque à un ressenti négatif.

Comme la cohérence cardiaque correspond à un état positif sur le plan émotionnel, celui-ci va peu à peu remplir la personne et atténuer le ressenti négatif.

En d’autres termes, les émotions positives, de nature physiologique vont contaminer les sentiments qui sont des pensées…
Comme émotions et sentiments sont intimement reliés, nous avons aussi la possibilité de choisir nos pensées.
De même que l’évocation d’un souvenir douloureux nous refait vivre l’émotion corporellement et nous attriste, l’évocation d’une situation de tendresse, d’émerveillement ou de confiance va susciter en nous les émotions correspondantes.

En appliquant régulièrement nos pensées à des événements positifs, nous allons susciter de plus en plus des émotions guérisseuses.
Au cours de l’évolution, les centres émotionnels du cerveau se sont constitués avant ceux de la pensée.

Ce constat suggère que les émotions précèdent les sentiments.

Ainsi, l’émotion se manifeste en premier et se traduit en sentiments (pensées) et comportements.

Bien sûr, nos sentiments peuvent provoquer des émotions, mais leur traduction en comportement est plus lente. Ceci explique pourquoi nous pouvons être persuadés qu’un comportement nous est favorable et avoir du mal à le manifester…

La découverte que l’émotion précède le sentiment est d’une grande portée thérapeutique et expliquerait l’efficacité remarquable des pratiques de régulation émotionnelle comme la cohérence cardiaque ainsi que leur effet comportemental.
D’après les hypothèses des experts dans le domaine de la psychologie, 40% de notre bonheur dépendrait entièrement de nous-mêmes. Des découvertes ont confirmé que les personnes qui cultivent une attitude positive sont plus équipées à faire face aux défis de la vie, et du même fait, d’avancer vers la réussite à tous les niveaux. D’autres études montrent aussi que les gens heureux sont ceux qui ont choisi le bonheur comme un objectif de vie.
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