Plongeons dans la sagesse toltèque...

La sagesse toltèque nous invite à nous questionner sur le sens de l’univers, la raison de notre présence sur terre et nous offre un nouveau regard sur le monde.

       Les Toltèques

À travers tout le Sud du Mexique, les Toltèques étaient connus comme « des femmes et des hommes de connaissance ».

Ils étaient des scientifiques et des artistes, formant une société vouée à explorer et à préserver la connaissance spirituelle et les pratiques des anciens.

TOLTECA signifiait « artiste » en Nahuatl, la langue ancienne toltèque et évoquait pour ce peuple ancien mexicain ancêtre des Aztèques, un niveau de sagesse et de connaissance.

Les Toltèques étaient des artisans au sens pratique, mais le mot avait également des implications philosophiques.

Le but de l’enseignement toltèque était de permettre à chacun d'être l'artiste de son propre rêve, de son propre destin et de faire de sa vie un chef d’œuvre.

Les chamanes toltèques étaient des femmes et des hommes qui remplissaient plusieurs rôles au sein de leur société : philosophe, guide spirituel, médecin, psychologue et ami. 

Ils étaient appelés « naguals », ce qui signifiait « les éveillés » dans la langue autochtone Nahuatl. 

Naguals et apprentis, lors des rituels d’initiation se réunissaient à Teotihuacan, l’ancienne cité des pyramides connue comme le lieu où « l’Homme devient Dieu ».

Il est intéressant de souligner que le mot « Nagual » a aussi une autre signification : il désigne l’énergie fondamentale de la force de vie, la divinité que nous avons tous en nous. En rapprochant les deux sens du mot, on peut comprendre que, pour les Toltèques, chaque être est un Nagual, mais que seuls les chamanes le voient : les chamanes sont ceux dont les yeux se sont ouverts sur cette compréhension.

D’une génération à l’autre, les chamanes toltèques ont transmis oralement leur sagesse par le récit d’histoires.


Ces histoires étaient destinées à planter des graines de connaissance dans l’esprit de celui qui les écoutait… 

Ces graines de connaissance finissaient par éclore pour fleurir dans une forme de vie nouvelle et meilleure...

Don Miguel Ruiz est né en 1952 au Mexique au sein d’une famille pratiquant les anciennes traditions toltèques. Sa mère était guérisseuse et son grand-père était un chaman. Il a étudié la médecine et a exercé la profession de neurochirurgien jusqu’à son accident de voiture au cours duquel il a vécu une expérience de mort imminente.

Dès lors son chemin bifurque vers l’étude et la mise en application de la sagesse ancestrale toltèque. Il suivra ainsi les enseignements de l’ancienne lignée toltèque des Chevaliers de l’Aigle.

Riche de son initiation et de cette énergie, il a partagé ses connaissances avec le monde en publiant un code de vie, composé de plusieurs accords de sagesse, les accords toltèques.


Le rêve de la planète

Nos sens nous font percevoir un monde qui semble bien solide et bien réel.

Cependant, les chamanes toltèques nous informent que nous passons la totalité de notre temps, heures de sommeil et heures de veille confondues, dans un rêve - le rêve de la planète. 

Par l’attention que nous portons au rêve de la planète, nous lui signifions notre accord.

Nous croyons en lui.

Nous le faisons exister et il devient notre « réalité ».

La réalité que nous vivons est le reflet de nos croyances, des mémoires que nous avons en nous, venant de l’expérience de vie, mais aussi de la famille, des ancêtres, de la culture, de l’inconscient collectif…

Dès notre naissance, le rêve de la planète se sert de nos parents, de l’école, de la société, de la religion pour capter notre attention.

C’est ainsi que les enfants vont croire tout ce que disent les adultes, les éducateurs, transmetteurs du rêve de la planète.

Depuis notre naissance, nous assimilons toute une réalité, tout un rêve…

Le chamane toltèque Don Miguel Ruiz appelle cela « Le processus de domestication des humains ».

Tout comme on domestique un animal de compagnie, on domestique les enfants par un système de récompenses/punitions.

Depuis sa naissance, quand l’enfant reproduit ce que lui disent les adultes, il est récompensé.

Dans le cas contraire, il est puni.

Ce système de croyances basé sur la peur est tellement ancré en nous, que nous rechercherons, même à l’âge adulte, le jugement d’autrui, afin qu’il nous félicite ou nous punisse selon le même schéma.

Parvenus à l’âge adulte, le processus se reproduit de lui-même sur sa lancée.

Nous n’avons plus besoin que nos parents nous inculquent le rêve de la planète.

Nous sommes tellement domestiqués que nous devenons des « dresseurs » pour nous-mêmes, mais également pour tous ceux qui nous entourent.

Notre regard sur le monde se fait en fonction de ce conditionnement, et nous concluons des milliers d’accords avec nous-mêmes.

Le résultat de ces accords constitue notre personnalité, notre masque social :

« Voilà ce que je crois. Voilà ce que je suis. Il y a des choses que je peux faire, d’autres non. Ceci est la réalité, cela est imaginaire. Ceci est possible, cela est impossible… »

Nombreuses sont les règles qui nous font souffrir.

Elles sont tellement ancrées en nous que nous avons de grandes difficultés à les remettre en cause et à les changer.


Pourtant, il est possible de réécrire notre système de croyances, de créer de nouveaux accords avec nous-mêmes, afin de cesser cette auto-domestication, cette auto-flagellation permanente, et d'expérimenter une vie totale, vécue dans la plénitude de l'instant.




« Nous sommes des maîtres, car nous avons le pouvoir de créer nos vies et de les diriger.


Nous avons le pouvoir de créer et ce pouvoir est si fort que tout ce que nous croyons se réalise.



Nous sommes comme nous sommes, parce que c’est ce que nous croyons à propos de nous-mêmes. »

Les trois maîtrises
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